LE PROJET DE DÉPART

Le coup d’envoi du projet a été donné à Leyde, Pays-Bas par une équipe de théologiens, spécialistes de la santé et travailleurs sociaux autour du couple pasteur/docteur Françoise Weber et Guus Nering Bogel.

Les collaborateurs de la première heure provenaient de l’entourage professionnel tout autant que du hasard des rencontres : les collégues de la Coopérative Médicale ( diabétologues, diététiciennes, psychologues ) et les collégues de l’Eglise ( prêtre, pasteurs, diacres, philosophes ) mais aussi des passionnés ( voisinage, famille, artistes, militants ).

LGG La Soupe au Caillou est devenue une association type 1901 aux Pays Bas, toujours bilingues comme ses fondateurs : Guus Nering Bogel, président, Françoise Weber, secrétaire, qui forment le bureau de l’association avec Louise Dencher, trésorière.

Notre but est de créer les conditions de partage de connaissances et de motivations pour adapter notre alimentation en fonction des défis que nous rencontrons, au niveau individuel, local, social, international, puisque tout est lié.

Nous organisons donc des conférences, des repas de démonstrations et des sessions de recherches avec des spécialistes dans les trois domaines touchés par notre sujet : alimentation / finances / convictions et croyances. Les connaissances de chaque domaine sont passées au crible des critères scientifiques des deux autres domaines : il s’agit de production de savoirs croisés.

Notre modèle de développement de l’association est un modèle alternatif fondé sur le partage, la gratuité et la tolérance. Déclinez ces trois priorités dans les trois domaines et vous obtiendrez la trame de notre charte  : partage de nourriture, gratuité des connaissances et tolérance religieuse deviennent gratuité pour la nourriture, tolérance pour les finances et partage pour les convisctions, etc, à foison. S’ensuivent la mise en ligne des données, le bénévolat, le refus de la course aux subventions. Nous comptons plutôt sur la puissance des forces combinées ( 1+1=3 voire plus) et fonctionnons comme ce qui s’appelle ici une « plate forme », lieu de rencontre informel de personnes animées par les mêmes idéaux et porteurs des pratiques qui en découlent.

La Soupe-Au-Caillou s’inspire d’un conte bien connu, qui porte sur la nourriture, mais aussi et surtout sur le partage, la mise en commun, la gratuité, la solidarité, l’effet de surprise des solutions proposées, et la pertinence des idées apportées par un étranger. Ce choix  précisément pour ne pas réduire le message de l’action a une tentative de normalisation, d’évangélisation ou de donneur de leçons.

La Soupe-Au-Caillou incite toutes les personnes qui désirent avancer dans ce sens, dans ou hors l’Eglise, avec ou sans structures ou organisations, à prendre des initiatives en s’inspirant des matériaux ici récoltés, et à en faire profiter les autres en retour.

Le projet « La Soupe-Au-Caillou » comporte deux projets jumelés : les Collectes Alimentaires Alternatives et les Ateliers de Cuisine Anti-crise.